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Date de création : 28.04.2011
Dernière mise à jour : 01.05.2017
771 articles


Cameroun:Crimes passionnels cinq décès 40 jours

Publié le 11/05/2012 à 19:02 par uncongo Tags : femme enfants nuit travail mort fille femmes
Mutations
1 Réactions
L'infidélité et la jalousie sont principalement à l'origine des assassinats enregistrés dans cette ville.
La capitale économique a une fois de plus été au cœur d'un drame. Romuald Edimo, 48 ans a mortellement poignardé au cou, son épouse, la nommée Françoise Moukala Motassi, 43 ans à l'aide d'un couteau de cuisine avant de se donner lui aussi la mort. La scène s'est produite le 18 avril 2012 au quartier Banguè à Douala. Un mois avant ce crime passionnel, le 16 mars dernier, Sali Aladji, 28 ans, a été quant lui mortellement poignardé au pénis par sa copine, Hadjara Ayouba, 19 ans au quartier New-bell, précisément au lieu dit «Central bar». Et le 13 mars 2012; la jeune Vanessa Seumeni Tchimeni Djomo âgée de 21 ans a été mortellement poignardée par son petit ami au quartier Village, au lieu dit Bobongo II petit Paris. René Hugues Tantan, l'amant, va par la suite aussi se donner la mort après son forfait. Cela porte à cinq décès de crimes passionnels en moins de 40 jours à Douala.

On se souvient également de la mort d'Eric Marceau Money, 37 ans qui aurait été mortellement poignardé par le fiancé d'une de ses conquêtes au quartier Deïdo, le 31 décembre 2011. Un assassinat qui a été à l'origine des échauffourées entre habitants de ce quartier et les conducteurs de moto-taxis jusqu'au mois de janvier 2012. L'infidélité et la jalousie sont les principales causes évoquées par les suspects ou présumés auteurs de ces actes. Par exemple, Françoise Moukala Motassi soupçonnait son époux de la cocufier avec une des voisines.

Selon les révélations faites par Hadjara Ayouba, son copain ne s'occupait plus d'elle depuis un bon bout de temps. Après plusieurs appels sans succès sur le téléphone portable de son partenaire cette nuit là, elle décide se rendre à son domicile. C'est une fois au domicile de Sali Aladji qu'elle découvre le pot aux roses. Ce dernier, manutentionnaire au groupe Abo Ahmadou, est surpris en pleins ébats amoureux avec une autre femme. Une infidélité qui a sans doute conduit Hadjara Ayouba à casser les vitres de la fenêtre et à enfoncer l'un de ces tessons au niveau du sexe de son copain.

Un coup de poignard qui va lui être fatal. Vanessa Seumeni Tchimeni Djomo est quant à elle, la victime d'un amant jaloux. Puisque selon certaines sources, son idylle avec René Hugues Tantan, conducteur de mototaxi battait déjà de l'aile. Ne pouvant plus supporter cette situation, la jeune fille a tout simplement mis un terme à leur relation. Une séparation qui n'arrangeait visiblement pas René Hugues Tantan qui tente en vain une réconciliation le 8 mars dernier, jour consacré à la journée internationale de la femme. C'est ainsi que son partenaire va lui promettre la mort.


Bonamoussadi

Une menace qu'il va mettre à exécution, puisqu'il la poignarde cinq jours après leur rendez-vous, à l'aide d'un tesson de bouteille avant de se donner aussi la mort. Toutefois, des avis divergent sur la recrudescence de ces crimes passionnels dans la ville. Les uns et autres se rejettent les tords. «Les femmes sont trop infidèles. Tu te tues au travail parce que tu veux que la fille que tu aimes soit aux petits soins, pourtant, elle a donné son cœur à un autre», fulmine Martial conducteur de mototaxi.

A contrario, pour les femmes rencontrées sur un lieu de meurtre à «Central bar», précisément, les hommes sont les «éternels insatiables». «Vous ne pouvez pas vous contenter d'une seule femme?», interrogent certaines d'entre elles. «Aujourd'hui, les jeunes se lancent dans des relations amoureuses sans y réfléchir. Ils accordent facilement leur confiance au premier venu. Ces beaux parleurs sont pour la plupart, animés de mauvaises intentions. Quand on veut les mettre en garde, ils refusent d'écouter les aînés», explique Sylvie Chidjou, une sexagénaire.

Cette dernière soutient avoir évité le pire à sa fille de 27 ans amoureuse d'un Don Juan à Bonamoussadi. Le partenaire de sa fille était marié légalement à une autre femme qui réside à Yaoundé. Père de 5 enfants, l'amant attentionné était en fait affecté à Douala. Il voulait donc une «passade» pour passer ses nuits. C'est grâce aux conseils de Sylvie Chidjou, que sa fille a découvert la vérité.

Les crimes passionnels sont sanctionnés par la loi camerounaise. «La loi camerounaise condamne tous les crimes. Mais, la sanction dépend des circonstances du crime. Si l'analyse montre que c'est un crime passionnel, les tribunaux ont tendance à atténuer la peine. Surtout lorsque le suspect a agi parce que son partenaire le trompait et qu'il ne pouvait plus supporter son infidélité», indique Me Abel Longa, avocat au barreau du Cameroun. Pour lui, les peines peuvent aller de la privation de liberté à la condamnation à mort.